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Handball – Cavigal Nice : 2014, année de la montée ?

Claude Mirtillo (Crédit photo : magsport06)

Claude Mirtillo (Crédit photo : magsport06)

A la fin de la phase aller, le Cavigal Nice est deuxième de la poule 1 en NM1 (troisième niveau national). La montée est donc encore envisageable pour le club de la Côte d’Azur. Décryptage de la situation avec un témoin de choix, l’entraîneur, Claude Mirtillo.

Samedi, le Cavigal Nice est allé faire match nul à Montélimar, 28-28. Les Niçois ont fait preuve de caractère puisqu’ils étaient menés 13-10 à la mi-temps. Cette rencontre qui intervenait juste après la trêve hivernale était un moment que redoutait, avec raison, l’entraîneur Claude Mirtillo : «Les reprises, c’est toujours aléatoire. Il y a toute une différence entre les mecs qui n’ont pas pris de vacances et ceux qui ont trop mangé au réveillon (rires). On a essayé de faire une préparation globale mais c’est poussif». Avec ce résultat, les Niçois restent donc deuxième derrière Pau, qui s’est incliné 25-21 aux Saintes. Mais les Niçois ont quand même réalisé une bonne opération puisque Bruges, troisième, s’est incliné 31-27 à Libourne. Ce match nul contente donc Claude Mirtillo : «Je ne suis pas déçu, je savais qu’on allait être très moyen. Malgré notre mauvais match, on va arracher ce nul à Montélimar, où c’est toujours très difficile d’aller jouer. On fait un match nul inespéré et pourtant on se rapproche des premiers». Le Cavigal se sait donc attendu tous les week-end du fait de son classement actuel et de sa volonté de monter.

Le Cavigal a de la réserve

L’entraîneur précise ainsi que «l’objectif, c’est de toujours terminer le plus haut possible. Le championnat est relativement compliqué et les aléas sont toujours difficiles à maîtriser». Boubacar Sidibé est un de ces aléas. L’international Sénégalais du Cavigal est actuellement en Algérie pour y disputer la Coupe d’Afrique des Nations. Dans son tableau de marche, le Cavigal se rend à La Seyne sur Mer samedi 25 janvier. Les varois sont actuellement derniers du classement. Un match facile pour les deuxièmes ? Allez dire ça au coach : «Il n’y a pas de matchs faciles et je sais de quoi je parle, ça fait quinze ans qu’on y est. Même s’ils sont derniers et en mauvais état, je suis toujours méfiant de ces équipes qui n’ont rien à perdre. Ils vont un peu tenter tout et n’importe quoi et ça, ça m’inquiète. Je connais cette situation». Dans son objectif de montée, le Cavigal peut également compter sur son équipe réserve. Leader en pré-nationale, elle reste un vivier important pour le groupe :

Faire les bons choix pour son groupe, tout en pensant à son équipe réserve, les décisions de l’entraîneur sont parfois difficiles à prendre. Mais avec des éléments comme Eduardo Fernandez Roura (14 sélections en équipe d’Espagne), le groupe a tout pour être tiré vers le haut. Et ça commence dès samedi à la Seyne sur Mer.

Julien Galle

Handball : Eduardo Fernandez Roura, un international au Cavigal Nice

Eduardo Fernandez Roura sous les couleurs du Cavigal. (Crédit photo, MagSport06)

Eduardo Fernandez Roura sous les couleurs du Cavigal. (Crédit photo, MagSport06)

Eduardo Fernandez Roura, quatorze sélections en équipe de handball d’Espagne, a signé au Cavigal de Nice l’été dernier. Un renfort de poids pour l’équipe Azuréenne qui vise la montée en Pro D2. Portrait.

Danilo Nedovic, Flavien Lorenzelli et… Eduardo Fernandez Roura. Au milieu de l’effectif du Cavigal, se trouve un monstre du handball. 190 centimètres pour 119 kilos, deux coupes du Roi, une Supercoupe d’Espagne… le pivot espagnol en impose tant par son physique que par son palmarès. La saison dernière, «Edu» jouait encore avec  l’Atletico Madrid et disputait la Ligue des Champions. Mais le dépôt de bilan du club de la capitale a précipité son départ. Sa signature, en Nationale 1 (troisième niveau national) l’été dernier, en a surpris plus d’un mais le principal intéressé sait le chemin qu’il emprunte, le tout dans un français parfait : «J’ai 34 ans et il arrive un moment où il faut aussi se consacrer à sa famille. Mais je viens avec l’objectif de faire monter l’équipe et c’est pour ça que j’ai signé un contrat de quatre ans». Pourtant, le joueur aurait pu terminer sa carrière en Espagne mais son amour pour la France a parlé. Car, Edu a déjà joué en France. Entre 2002 et 2006, il avait évolué sous les couleurs de Chambéry : «J’étais arrivé à 22 ans et c’était un peu difficile notamment à cause de la barrière de la langue. C’était aussi la première fois que je quittais l’Espagne. J’avais d’abord signé un contrat de deux avant de rempiler pour deux saisons. J’en garde un très bon souvenir».

Un homme avant d’être un joueur

La France, la seconde maison pour le joueur. Il s’est parfaitement intégré à la vie Niçoise, son premier passage en France l’aidant forcément. Il l’avoue lui-même : «Maintenant que je maitrise le français, c’est plus facile. Les enfants vont dans une école française ce qui est une excellente chose». Le Cavigal a donc dans ses rangs un homme à la mesure de son talent. Le genre de joueur qui vous donne sa parole sans jamais vous décevoir. Claude Mirtillo, l’entraineur, raconte : «On s’était déjà rencontrés il y a une dizaine d’années et lorsqu’on a repris contact, on a un peu procédé à l’ancienne. Une poignée de mains vaut mieux que toutes les signatures du monde». En théorie, l’équipe de Claude Mirtillo aurait dû bénéficier des services de l’Espagnol uniquement à partir du mois de janvier pour ne pas bousculer les finances du club. Edu a donc effectué toute la préparation estivale avec le «Cavi» avant de s’envoler pour le Liban afin de disputer la qualification aux Jeux Asiatiques. Mais cette compétition ayant été réduite d’un mois, le pivot est déjà de retour sur la Côte. Il a fait ses débuts avec les rouges et noirs le 30 novembre dernier en Coupe de France contre Ajaccio, (victoire 29-23). Une aubaine pour l’entraineur : «Eduardo a la classe mondiale ! Qu’il joue cinq ou vingt minutes, il ne râle jamais. C’est un vrai plus pour le groupe, il est très investi, minutieux et très précieux. Il se donne à fond». Très exigeant envers lui-même, il aborde ses matchs de Nationale 1 comme des affiches de Ligue des Champions. Désormais bien installé sur la Côte, Edu est désormais à disposition du groupe pour tout le reste de la saison. Mais il n’oublie pas de profiter de la vie, en atteste son repas pris au bord de la mer en ce 16 décembre.

Edu en quelques dates…

Julien Galle

Handball : Eduardo Fernandez Roura, un international au Cavigal de Nice

Eduardo Fernandez Roura sous les couleurs du Cavigal. (Crédit photo, MagSport06)

Eduardo Fernandez Roura sous les couleurs du Cavigal. (Crédit photo, MagSport06)

Eduardo Fernandez Roura, quatorze sélections en équipe de handball d’Espagne, a signé au Cavigal de Nice l’été dernier. Un renfort de poids pour l’équipe Azuréenne qui vise la montée en Pro D2. Portrait.

Danilo Nedovic, Flavien Lorenzelli et… Eduardo Fernandez Roura. Au milieu de l’effectif du Cavigal, se trouve un monstre du handball. 190 centimètres pour 119 kilos, deux coupes du Roi, une Supercoupe d’Espagne… le pivot espagnol en impose tant par son physique que par son palmarès. La saison dernière, «Edu» jouait encore avec  l’Atletico Madrid et disputait la Ligue des Champions. Mais le dépôt de bilan du club de la capitale a précipité son départ. Sa signature, en Nationale 1 (troisième niveau national) l’été dernier, en a surpris plus d’un mais le principal intéressé sait le chemin qu’il emprunte, le tout dans un français parfait : «J’ai 34 ans et il arrive un moment où il faut aussi se consacrer à sa famille. Mais je viens avec l’objectif de faire monter l’équipe et c’est pour ça que j’ai signé un contrat de quatre ans». Pourtant, le joueur aurait pu terminer sa carrière en Espagne mais son amour pour la France a parlé.

Un grand homme…

Car, Edu a déjà joué en France. Entre 2002 et 2006, il avait évolué sous les couleurs de Chambéry : «J’étais arrivé à 22 ans et c’était un peu difficile notamment à cause de la barrière de la langue. C’était aussi la première fois que je quittais l’Espagne. J’avais d’abord signé un contrat de deux avant de rempiler pour deux saisons. J’en garde un très bon souvenir». La France, la seconde maison pour le joueur. Il s’est parfaitement intégré à la vie Niçoise, son premier passage en France l’aidant forcément. Il l’avoue lui-même : «Maintenant que je maitrise le français, c’est plus facile. Les enfants vont dans une école française ce qui est une excellente chose». Le Cavigal a donc dans ses rangs un homme à la mesure de son talent. Le genre de joueur qui vous donne sa parole sans jamais vous décevoir. Claude Mirtillo, l’entraineur, raconte : «On s’était déjà rencontrés il y a une dizaine d’années et lorsqu’on a repris contact, on a un peu procédé à l’ancienne. Une poignée de mains vaut mieux que toutes les signatures du monde».

… et un grand sportif

En théorie, l’équipe de Claude Mirtillo aurait dû bénéficier des services de l’Espagnol uniquement à partir du mois de janvier pour ne pas bousculer les finances du club. Edu a donc effectué toute la préparation estivale avec le «Cavi» avant de s’envoler pour le Liban afin de disputer la qualification aux Jeux Asiatiques. Mais cette compétition ayant été réduite d’un mois, le pivot est déjà de retour sur la Côte. Il a fait ses débuts avec les rouges et noirs le 30 novembre dernier en Coupe de France contre Ajaccio, (victoire 29-23). Une aubaine pour l’entraineur : «Eduardo a la classe mondiale ! Qu’il joue cinq ou vingt minutes, il ne râle jamais. C’est un vrai plus pour le groupe, il est très investi, minutieux et très précieux. Il se donne à fond». Très exigeant envers lui-même, il aborde ses matchs de Nationale 1 comme des affiches de Ligue des Champions. Désormais bien installé sur la Côte, Edu est désormais à disposition du groupe pour tout le reste de la saison.

Edu en quelques dates

Julien Galle