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Volley – Nice : Objectif Ligue A

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En demi-finale aller des play-offs de Ligue B de volley, Nice s’est imposé trois sets à un vendredi dernier contre Orange. Mercredi, le NVB se déplace à Orange avec la ferme intention de s’imposer. Avec la finale en ligne de mire.

La montée en Ligue A est toujours d’actualité pour le Nice Volley-Ball. La victoire acquise vendredi dernier à la salle Palmeira permet aux hommes de Mladen Kasic de se déplacer à Orange en position de force. Lors de la dernière journée de la saison régulière, ils étaient allés s’imposer trois sets à un en terre Vauclusienne. Mercredi, pour la demi-finale retour, le NVB devra rééditer cette performance. Mais à l’extérieur, les Niçois n’ont jamais été à l’aise avec seulement quatre victoires sur treize possibles durant la saison régulière. Au tour précédent, en quart de finale, ils avaient perdu trois sets à un à Nancy, confirmant leurs difficultés hors de leurs bases. Raphaël Corre, passeur du NVB, reste lucide : «Ca enlève quand même une petite pression pour le match retour mais on y va pour gagner. Au pire, on sait qu’on a le match d’appui à la maison même si on a vu que c’était compliqué contre Nancy en quart de finale».

Battre Orange et voir Paris…

Cette qualification miraculeuse acquise contre Nancy a d’ailleurs laissé des traces. Au terme des trois matchs et des quatorze sets âprement disputés, les organismes commencent à fatiguer. Dan Borota est sorti blessé vendredi soir et Aleksandar Mitrovic commence à avoir des douleurs au genou. Il ne faut donc pas trop forcer et Rémy Kraska, le capitaine, le sait : «Après chaque match, on a un jour de repos et ensuite on a un peu de vidéo pour voir ce qui a été ou non. On se base là-dessus». Mercredi, l’idéal serait donc de s’imposer dès le match retour pour s’éviter un match d’appui. La victoire acquise à Orange durant la saison régulière doit servir mais elle n’appelle pas nécessairement une victoire mercredi : «La saison régulière est oubliée, confie Rémy Kraska. Chaque match est une finale maintenant. On mène 1-0 et c’est à nous de gagner là-bas. C’est à nous de leur mettre la pression car ils seront devant leur public». Nice est donc à une victoire d’accéder à la finale qui se disputerait probablement contre Tourcoing qui a battu Harnes 3-0 lors du match aller. La finale est programmée le 8 mai prochain à Paris et Mladen Kasic a déjà son avis, le tout dans un soupir : «Tourcoing ? Ce sera très dur…».

Handball – Cavigal Nice : 2014, année de la montée ?

Claude Mirtillo (Crédit photo : magsport06)

Claude Mirtillo (Crédit photo : magsport06)

A la fin de la phase aller, le Cavigal Nice est deuxième de la poule 1 en NM1 (troisième niveau national). La montée est donc encore envisageable pour le club de la Côte d’Azur. Décryptage de la situation avec un témoin de choix, l’entraîneur, Claude Mirtillo.

Samedi, le Cavigal Nice est allé faire match nul à Montélimar, 28-28. Les Niçois ont fait preuve de caractère puisqu’ils étaient menés 13-10 à la mi-temps. Cette rencontre qui intervenait juste après la trêve hivernale était un moment que redoutait, avec raison, l’entraîneur Claude Mirtillo : «Les reprises, c’est toujours aléatoire. Il y a toute une différence entre les mecs qui n’ont pas pris de vacances et ceux qui ont trop mangé au réveillon (rires). On a essayé de faire une préparation globale mais c’est poussif». Avec ce résultat, les Niçois restent donc deuxième derrière Pau, qui s’est incliné 25-21 aux Saintes. Mais les Niçois ont quand même réalisé une bonne opération puisque Bruges, troisième, s’est incliné 31-27 à Libourne. Ce match nul contente donc Claude Mirtillo : «Je ne suis pas déçu, je savais qu’on allait être très moyen. Malgré notre mauvais match, on va arracher ce nul à Montélimar, où c’est toujours très difficile d’aller jouer. On fait un match nul inespéré et pourtant on se rapproche des premiers». Le Cavigal se sait donc attendu tous les week-end du fait de son classement actuel et de sa volonté de monter.

Le Cavigal a de la réserve

L’entraîneur précise ainsi que «l’objectif, c’est de toujours terminer le plus haut possible. Le championnat est relativement compliqué et les aléas sont toujours difficiles à maîtriser». Boubacar Sidibé est un de ces aléas. L’international Sénégalais du Cavigal est actuellement en Algérie pour y disputer la Coupe d’Afrique des Nations. Dans son tableau de marche, le Cavigal se rend à La Seyne sur Mer samedi 25 janvier. Les varois sont actuellement derniers du classement. Un match facile pour les deuxièmes ? Allez dire ça au coach : «Il n’y a pas de matchs faciles et je sais de quoi je parle, ça fait quinze ans qu’on y est. Même s’ils sont derniers et en mauvais état, je suis toujours méfiant de ces équipes qui n’ont rien à perdre. Ils vont un peu tenter tout et n’importe quoi et ça, ça m’inquiète. Je connais cette situation». Dans son objectif de montée, le Cavigal peut également compter sur son équipe réserve. Leader en pré-nationale, elle reste un vivier important pour le groupe :

Faire les bons choix pour son groupe, tout en pensant à son équipe réserve, les décisions de l’entraîneur sont parfois difficiles à prendre. Mais avec des éléments comme Eduardo Fernandez Roura (14 sélections en équipe d’Espagne), le groupe a tout pour être tiré vers le haut. Et ça commence dès samedi à la Seyne sur Mer.

Julien Galle

Handball : Eduardo Fernandez Roura, un international au Cavigal Nice

Eduardo Fernandez Roura sous les couleurs du Cavigal. (Crédit photo, MagSport06)

Eduardo Fernandez Roura sous les couleurs du Cavigal. (Crédit photo, MagSport06)

Eduardo Fernandez Roura, quatorze sélections en équipe de handball d’Espagne, a signé au Cavigal de Nice l’été dernier. Un renfort de poids pour l’équipe Azuréenne qui vise la montée en Pro D2. Portrait.

Danilo Nedovic, Flavien Lorenzelli et… Eduardo Fernandez Roura. Au milieu de l’effectif du Cavigal, se trouve un monstre du handball. 190 centimètres pour 119 kilos, deux coupes du Roi, une Supercoupe d’Espagne… le pivot espagnol en impose tant par son physique que par son palmarès. La saison dernière, «Edu» jouait encore avec  l’Atletico Madrid et disputait la Ligue des Champions. Mais le dépôt de bilan du club de la capitale a précipité son départ. Sa signature, en Nationale 1 (troisième niveau national) l’été dernier, en a surpris plus d’un mais le principal intéressé sait le chemin qu’il emprunte, le tout dans un français parfait : «J’ai 34 ans et il arrive un moment où il faut aussi se consacrer à sa famille. Mais je viens avec l’objectif de faire monter l’équipe et c’est pour ça que j’ai signé un contrat de quatre ans». Pourtant, le joueur aurait pu terminer sa carrière en Espagne mais son amour pour la France a parlé. Car, Edu a déjà joué en France. Entre 2002 et 2006, il avait évolué sous les couleurs de Chambéry : «J’étais arrivé à 22 ans et c’était un peu difficile notamment à cause de la barrière de la langue. C’était aussi la première fois que je quittais l’Espagne. J’avais d’abord signé un contrat de deux avant de rempiler pour deux saisons. J’en garde un très bon souvenir».

Un homme avant d’être un joueur

La France, la seconde maison pour le joueur. Il s’est parfaitement intégré à la vie Niçoise, son premier passage en France l’aidant forcément. Il l’avoue lui-même : «Maintenant que je maitrise le français, c’est plus facile. Les enfants vont dans une école française ce qui est une excellente chose». Le Cavigal a donc dans ses rangs un homme à la mesure de son talent. Le genre de joueur qui vous donne sa parole sans jamais vous décevoir. Claude Mirtillo, l’entraineur, raconte : «On s’était déjà rencontrés il y a une dizaine d’années et lorsqu’on a repris contact, on a un peu procédé à l’ancienne. Une poignée de mains vaut mieux que toutes les signatures du monde». En théorie, l’équipe de Claude Mirtillo aurait dû bénéficier des services de l’Espagnol uniquement à partir du mois de janvier pour ne pas bousculer les finances du club. Edu a donc effectué toute la préparation estivale avec le «Cavi» avant de s’envoler pour le Liban afin de disputer la qualification aux Jeux Asiatiques. Mais cette compétition ayant été réduite d’un mois, le pivot est déjà de retour sur la Côte. Il a fait ses débuts avec les rouges et noirs le 30 novembre dernier en Coupe de France contre Ajaccio, (victoire 29-23). Une aubaine pour l’entraineur : «Eduardo a la classe mondiale ! Qu’il joue cinq ou vingt minutes, il ne râle jamais. C’est un vrai plus pour le groupe, il est très investi, minutieux et très précieux. Il se donne à fond». Très exigeant envers lui-même, il aborde ses matchs de Nationale 1 comme des affiches de Ligue des Champions. Désormais bien installé sur la Côte, Edu est désormais à disposition du groupe pour tout le reste de la saison. Mais il n’oublie pas de profiter de la vie, en atteste son repas pris au bord de la mer en ce 16 décembre.

Edu en quelques dates…

Julien Galle

Handball : Eduardo Fernandez Roura, un international au Cavigal de Nice

Eduardo Fernandez Roura sous les couleurs du Cavigal. (Crédit photo, MagSport06)

Eduardo Fernandez Roura sous les couleurs du Cavigal. (Crédit photo, MagSport06)

Eduardo Fernandez Roura, quatorze sélections en équipe de handball d’Espagne, a signé au Cavigal de Nice l’été dernier. Un renfort de poids pour l’équipe Azuréenne qui vise la montée en Pro D2. Portrait.

Danilo Nedovic, Flavien Lorenzelli et… Eduardo Fernandez Roura. Au milieu de l’effectif du Cavigal, se trouve un monstre du handball. 190 centimètres pour 119 kilos, deux coupes du Roi, une Supercoupe d’Espagne… le pivot espagnol en impose tant par son physique que par son palmarès. La saison dernière, «Edu» jouait encore avec  l’Atletico Madrid et disputait la Ligue des Champions. Mais le dépôt de bilan du club de la capitale a précipité son départ. Sa signature, en Nationale 1 (troisième niveau national) l’été dernier, en a surpris plus d’un mais le principal intéressé sait le chemin qu’il emprunte, le tout dans un français parfait : «J’ai 34 ans et il arrive un moment où il faut aussi se consacrer à sa famille. Mais je viens avec l’objectif de faire monter l’équipe et c’est pour ça que j’ai signé un contrat de quatre ans». Pourtant, le joueur aurait pu terminer sa carrière en Espagne mais son amour pour la France a parlé.

Un grand homme…

Car, Edu a déjà joué en France. Entre 2002 et 2006, il avait évolué sous les couleurs de Chambéry : «J’étais arrivé à 22 ans et c’était un peu difficile notamment à cause de la barrière de la langue. C’était aussi la première fois que je quittais l’Espagne. J’avais d’abord signé un contrat de deux avant de rempiler pour deux saisons. J’en garde un très bon souvenir». La France, la seconde maison pour le joueur. Il s’est parfaitement intégré à la vie Niçoise, son premier passage en France l’aidant forcément. Il l’avoue lui-même : «Maintenant que je maitrise le français, c’est plus facile. Les enfants vont dans une école française ce qui est une excellente chose». Le Cavigal a donc dans ses rangs un homme à la mesure de son talent. Le genre de joueur qui vous donne sa parole sans jamais vous décevoir. Claude Mirtillo, l’entraineur, raconte : «On s’était déjà rencontrés il y a une dizaine d’années et lorsqu’on a repris contact, on a un peu procédé à l’ancienne. Une poignée de mains vaut mieux que toutes les signatures du monde».

… et un grand sportif

En théorie, l’équipe de Claude Mirtillo aurait dû bénéficier des services de l’Espagnol uniquement à partir du mois de janvier pour ne pas bousculer les finances du club. Edu a donc effectué toute la préparation estivale avec le «Cavi» avant de s’envoler pour le Liban afin de disputer la qualification aux Jeux Asiatiques. Mais cette compétition ayant été réduite d’un mois, le pivot est déjà de retour sur la Côte. Il a fait ses débuts avec les rouges et noirs le 30 novembre dernier en Coupe de France contre Ajaccio, (victoire 29-23). Une aubaine pour l’entraineur : «Eduardo a la classe mondiale ! Qu’il joue cinq ou vingt minutes, il ne râle jamais. C’est un vrai plus pour le groupe, il est très investi, minutieux et très précieux. Il se donne à fond». Très exigeant envers lui-même, il aborde ses matchs de Nationale 1 comme des affiches de Ligue des Champions. Désormais bien installé sur la Côte, Edu est désormais à disposition du groupe pour tout le reste de la saison.

Edu en quelques dates

Julien Galle

Francs-Archers : Un club qui monte en flèche

Crée en 1961, le club de tir à l’arc des Francs-Archers de Nice tente de se faire une place parmi l’élite française. 62 ans d’histoire pour une discipline qui est redevenue olympique en 1972 et un sport qui attire malgré le manque de moyens.

Robin des Bois a fait des petits. Les licenciés du club des francs-archers s’exercent tous les jours dans un club qui possède le label d’Or, c’est-à-dire qu’il n’a aucune restriction de la part de la fédération. Avec 150 adhérents, elle est la plus grosse association de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Elle dispose d’infrastructures de qualité et les archers s’entrainent entre quinze et vingt heures par semaine. Des têtes d’affiche profitent de ces installations comme Thomas Faucheron, participant des derniers Jeux Olympiques de Londres : «Je suis originaire de Rennes mais comme je fais mes études à Nice, j’ai besoin de structure d’entrainement performante pour m’entraîner tous les jours. Et à Nice, j’ai trouvé tout ce qu’il me faut». Le club des Francs-Archers accueille des adhérents de tout âge et la licence coûte en moyenne 200 euros. Mais le prix comporte le prêt du matériel afin que les licenciés s’entraînent dans les meilleures conditions possibles.

Des conditions d’entraînement hivernales difficiles

Il est reconnu comme une école de formation de tir à l’arc ce qui fait que trois de ses jeunes adhérents sont au CREPS à Boulouris. Le club est une petite référence au niveau national puisqu’en terme de résultats, il est le septième de France. Aux derniers championnats de France, il a ramené cinq titres toutes catégories confondues. Malgré les derniers bons résultats obtenus, le club souffre d’un manque de médiatisation et de subventions. La période critique arrive notamment l’hiver puisque le club ne dispose d’aucune salle pour pouvoir s’entraîner. Il est obligé de passer un accord avec un club de pétanque pour pouvoir profiter du boulodrome. Deux fois par semaine et trois heures par jour, voilà le créneau qu’ont les archers pour s’entraîner. Des conditions difficiles pour progresser et, ce, malgré les nombreuses demandes club pour disposer d’infrastructures convenables. La ville, la fédération de tir à l’arc, le CDOS… Autant d’associations qui sont interpellées mais autant de demandes restées vaines. Si le club parvient à résoudre ce problème hivernal, il pourrait définitivement s’installer dans le gratin des clubs français.

Pour en savoir plus sur le tir à l’arc en France, quelques chiffres

Julien Galle